“Nouvel environnement de l’Apprentissage : quelle place pour l’enseignement supérieur et les grandes écoles ?”
Cyril Faure a introduit cette séquence en expliquant l’importance du thème de la Formation tout au Long de la Vie pour l’AGERA, thème qui s’est matérialisé autour des commissions Apprentissage, Formation continue, VAE.
Par le passé, l’AGERA a été également largement associée aux instances du CCREFP (Comité de Coordination Régional sur l’Emploi et la Formation Professionnelle). Elle dispose toujours de 6 mandataires au CA du CFA Formasup ARL, qui instruisaient les demandes d’ouverture de formation par apprentissage, et dont les missions évoluent actuellement.
Avec la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel, le rôle des différents acteurs a été bousculé : on est passé d’un pilotage régional paritaire de l’apprentissage à un pilotage national avec une importante recentralisation.
Le Bureau souhaite actuellement réfléchir à la place de l’AGERA dans les différentes instances de l’apprentissage.
Trois interventions (un CFA* de branche, un CFA inter professionnel, une école qui a créé son CFA) ont permis à l’assemblée de se faire une idée du paysage complexe de l’apprentissage et de son évolution leur permettant, par la suite, d’opérer des choix stratégiques.
• Daniel Roché (délégué général du CFAI de la Loire) : CFA hors les murs, de bac-1 à bac+5 qui est lié à l’industrie ; l’ITII est le dispositif de la branche qui concerne les écoles d’ingénieurs (pour information, l’ITII Lyon est adhérent à l’AGERA).
Il a rappelé l’intérêt de la branche Industrie pour l’apprentissage.
L’UIMM a donné des coûts médians sur les CFAI à France Compétences et cela ne semble pas poser problème.
• Olivier Marion a dévoilé la réorganisation de son équipe et le nouveau plan stratégique de Formasup ARL.
Formasup ARL représente 3 600 apprentis et dispose d’une équipe de 20 salariés.
Le CFA a exposé la manière dont il continuait à apporter de nombreux services aux établissements d’enseignement supérieur (hotline avec veille juridique, prospective métiers, relation du tuteur à l’apprenti, décharge administrative et financière pour les écoles).
• Frédéric Munoz, du CFA de Grenoble INP Pagora (70 apprentis), a expliqué pourquoi son école avait choisi de créer un CFA en 1994, les conséquences en termes de charge de travail, mais aussi les avantages (relations étroites avec les branches professionnelles, contacts directs avec les entreprises qui proposent des stages ou de contrats d’alternance…).
Le compte-rendu complet est disponible à l’AGERA, ainsi que les supports de présentation.
*CFA : Centre de Formation par Apprentissage