La 1re édition des Rencontres Prospectives de l’AGERA s’est tenue le jeudi 12 mars à l’ESDES sur le nouveau campus Saint Paul. Elle portait sur la thématique de la mise en place des cursus en anglais, éléments clés de la stratégie d’internationalisation des écoles du réseau AGERA, enjeux et opportunités.
Dans un esprit de décloisonnement et d’ouverture vers d’autres parties prenantes dans nos établissements, la commission internationale a souhaité mettre en relief une thématique jugée pertinente et commune. Effectivement, avec près de 90 inscrits, le sujet a fortement intéressé une large cible de personnels des écoles du réseau : les responsables des services Relations Internationales, certes, mais aussi ceux des services RH, des accréditations, des partenariats internationaux et des langues.
Marc Ollivier, doyen de l’université catholique a introduit la journée. Il a présenté l’histoire de cette université au fil du temps, avec, notamment, la toute nouvelle réhabilitation de la prison Saint Paul en campus.
Jean-Baptiste Lesort a ensuite présenté la stratégie de l’AGERA et le rôle de la commission internationale.
Brendan Keenan a fourni les éléments de contexte, puis lancé les travaux. La thématique choisie a été analysée et débattue autour de trois tables rondes : pourquoi mettre en place des cursus, quelles ressources sont nécessaires, et comment y parvenir ?
Les intervenants venaient d’horizons variés : écoles d’ingénieurs, écoles de management, l’université de Cardiff, l’université Lyon 1 et l’Estonian Business School. Chacun a expliqué les raisons et les challenges de la mise en place d’un tel cursus. Les objectifs et les moyens diffèrent selon les écoles. Citons trois exemples parmi quelques-uns :
• Nécessité de se faire connaître et d’attirer des étudiants internationaux pour un petit pays comme l’Estonie.
• Recruter à l’international pour le master chimie à Lyon 1.
• Répondre à la demande des entreprises recherchant des ingénieurs maîtrisant l’anglais et les techniques dans le domaine des solvants et des peintures pour l’ITECH.
Ce dernier point a suscité de nombreuses réactions. Les initiatives qui fonctionnent sont fortement soutenues par les directions d’établissements. D’autres, plus modestes, sont portées par des enseignants-chercheurs anglophones ou anglophiles qui dispensent les TD en anglais afin d’amorcer la mise en place et surtout de motiver les équipes d’enseignants.
L’un des défis, de taille, est de trouver des professeurs, non seulement compétents dans leur domaine, mais ayant, également un niveau suffisant pour enseigner dans une autre langue que la leur. Au final, peu importe son niveau dans la langue de Shakespeare, il suffit de se faire comprendre, de s’exprimer sans complexe, l’anglais devenant un outil et non une fin en soi.
Un questionnaire de satisfaction a recueilli plus d’une trentaine de suggestions de thématiques pour la 2e édition des RPIA prévue en 2017 : un rendez-vous qui deviendra incontournable pour l’évolution des écoles de l’AGERA dans leur processus d’internationalisation.